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Eva Novacek Memories
25 août 2009

La Disparition [01.12.08]

 

Love all. Trust a few. Do wrong to none “

-- William Shakespeare, All’s well that ends well, Act I scene I

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Lundi 01 décembre 2008. Comme à mon habitude je me réveille avec les premiers rayons du soleil. Mon sommeil, bien qu’agité, fut réparateur. Angus s’est éclipsé en me laissant dormir sur le canapé. J’émerge avec difficulté. J’ai faim. Je déambule dans la maison vide en repensant à hier, au fait que l’un de nous aurai pu y laisser sa vie …

Plus de coke. La journée commence mal !

Je sors pour trouver quelque chose à me mettre sous la dent. Cette affaire prend une tout autre dimension après ce qu’il s’est passé au motel. J’en suis convaincu à présent, la vie de Melinda est en danger. Je me rend aux urgences pour visiter Louis. Sa blessure était moins grave qu’il n’y paraissait. On m’affirme qu’il pourra sortir en fin de journée. Je lui tiens compagnie un moment et en reparlant des maigres informations que Ronald Smith a eu le temps de nous livrer, il se rappelle de Francis Carlage. A priori un homme riche, connu dans le milieu de la nuit, grand organisateur de soirées et autres évènements festifs. Louis a entendu parler d’une réception privée de standing qui devrait avoir lieu prochainement au Bogey Wogey Club. Carlage doit en être le généreux mécène. Il faudra que je parle de tout ça à Dwayne. Je quitte Louis en lui proposant de déjeuner demain tous ensemble chez moi.

Après avoir contacté Karl pour prendre des nouvelles, je me rend à contre cœur au Stalag. Lui et Bernabé y ont passé la nuit et reçu les soins d’un médecin. L’endroit est encore très calme en ce début de journée. On me fait monter à l’étage qui abrite les appartements privés de Karl. Bernabé est encore affaibli par ses blessures, mais il s’en remettra vite. Nous discutons de l’affaire autour d’un rafraichissement. Karl a du nouveau du côté du tatouage. Quelques noms de personnes s’étant offert un tatouage similaire : John O’Connel, qui aurai quitté la ville il a quelques semaines et Géraldine Paige, une jeune étudiante active sur la scène lesbienne de la Nouvelle Orléans. Je laisse mes deux compagnons se reposer pour la journée en les invitant pour le déjeuner du lendemain.

Je me rend sur le campus où j’ai rendez vous avec Louis qui est sorti de l’hôpital. Le temps de recouper les dernières informations devant un repas frugal et nous partons à la recherche de Géraldine Paige. Chloé Marlowe Louis déniche l’adresse de la résidence où elle loge et nous nous y rendons immédiatement. On nous désigne sans trop de difficultés la chambre de Géraldine. Je toque à la porte et une jeune femme vient nous ouvrir. Plutôt mignonne, un look gothique affirmé, elle s’appelle Chloé Marlowe, la camarade de chambrée de Géraldine Paige. Louis ne peut pas s’en empêcher et lui fait immédiatement du rentre dedans … sans trop de succès, Chloé est elle aussi lesbienne. Elle a eu une liaison avec Géraldine et a suivi de loin l’intérêt de sa camarade pour les Elus de la Nuit. Elle même assez méfiante n’a pas réussi à dissuader Géraldine. Cette dernière a quitté le campus peu après, peut être même la ville d’après Chloé, mais elle n’en sait pas vraiment plus. Décevant, mais la piste “Géraldine” prend fin ici. Nous quittons Chloé en la remerciant. Elle me propose de la revoir. Pourquoi pas. Je la trouve charmante et nous pourrions devenir de bonnes amies.

Louis me ramène chez moi. Il me confirme la soirée de Francis Carlage au Bogey Wogey Club qui aura lieu mercredi soir. Il pense pouvoir se faire inviter. Je vais voir de mon côté si Dwayne peut m’arranger quelque chose. Je lui téléphone. Il ne m’apprend rien de plus sur Carlage et n’a pas vraiment de contacts avec ce gars. Il pourra sans doute m’obtenir des invitations pour la réception de mercredi mais exige de me voir avant. Je lui promet d’être toute à lui demain soir. Il n’apprécie pas ma réponse, je le sais, mais semble s’en satisfaire pour l’instant. Je termine la soirée toute seule à affronter mes démons.

Toujours pas de coke. La nuit est longue. Je suis en manque …

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